IMPORTANT: Destiné au grand public, le Guide Bücco est un guide éducatif qui se veut général. Son contenu présente certaines des pratiques dentaires les plus courantes. Il existe cependant plusieurs approches et philosophies en dentisterie et votre dentiste / spécialiste saura vous conseiller sur ce qu’il croit être le plus approprié pour votre santé buccodentaire. N’hésitez pas à consulter un dentiste / spécialiste pour plus de renseignements.
La poche parodontale est une des constituantes des maladies parodontales. Elle se caractérise par l’atteinte et la destruction de l’os qui entoure la dent, soit l’os alvéolaire, situé sous la gencive. La poche peut être présente sur une seule face de la dent et/ou affecter l’ensemble des 4 faces qui constituent l’os alvéolaire. La poche parodontale se mesure à l’aide d’une sonde parodontale et sa dimension s’exprime en millimètre. Si elle n’est pas traitée, elle progresse et atteint la jonction entre les racines (furcation) et peut s’étendre jusqu’à la racine de la dent, ce qui entraîne la mobilité de la dent et la perte éventuelle de celle-ci. |
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Les poches sont généralement indolores, mais elles peuvent occasionner les symptômes suivants :
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Consulter rapidement un dentiste pour une évaluation, et ce, dès les premiers symptômes. |
L’élimination de la poche consiste à réduire sa profondeur à celle d’un sillon gingivo-dentaire normal et à restaurer la santé parodontale. Pour cela, le principal traitement consiste à éliminer, sous anesthésie locale, la cause de la maladie – soit la plaque dentaire et le tartre situé sous la gencive – en nettoyant les poches, grâce à un détartrage et/ou un surfaçage. Le surfaçage est la première étape envisagée pour traiter la parodontite concernée. Cette méthode, peu agressive, est généralement très efficace. L’objectif est d’éliminer le plus de bactéries possible présentes dans les tissus et de faire disparaître les reliefs calcaires gênants afin de permettre la disparition de la poche parodontale, permettant ainsi une réadhésion de la gencive sur la dent. Pour parfaire la désinfection et la décontamination de la poche parodontale, le surfaçage peut être suivi d’une irrigation des poches parodontales à l’aide d’un antiseptique, d’un antibiotique ou par l’utilisation d’un laser. Il arrive que le surfaçage des dents et la décontamination de la poche parodontale ne suffisent pas à stabiliser la parodontite. Le dentiste peut avoir recours à une chirurgie parodontale afin de procéder à une correction de l’os de support et aussi avoir un accès direct aux racines. À cet égard, le laser est un outil de plus en plus utilisé par les dentistes. |
On mesure la profondeur de la poche parodontale entre le haut de la gencive (ou gencive libre) et l’endroit où la gencive adhère à la dent. Un sillon normal, soit l’espace présent entre le haut d’une gencive saine et l’attache de la dent, mesure entre 1 et 3 millimètres. Dans le cas d’une gingivite (inflammation de la gencive), cet espace augmente et s’approfondit, laissant s’installer une parodontite. Des bactéries, de la plaque dentaire et du tartre peuvent alors s’insérer dans la poche parodontale ainsi créée, entraînant potentiellement la résorption de l’os qui entoure la dent. Si elle n’est pas soignée, la parodontite peut provoquer la perte de la dent atteinte. Lors du diagnostic d’une maladie parodontale, la maladie est classifiée en fonction de deux critères, soit son étendue et sa sévérité. L’étendue peut être localisée, c’est-à-dire restreinte à une seule dent ou un petit groupe de dents. Dans le cas où plus de 30% de la dentition est atteinte, on la dit généralisée. La sévérité est, quant à elle, classifiée comme débutante, chronique, agressive ou récidivante. En Amérique du Nord, un adulte sur deux est atteint de maladie parodontale. |
Parvenue au stade de poche parodontale, la maladie parodontale ne peut pas disparaître sans traitement. Les bactéries s’habituent à l’absence d’oxygène, deviennent anaérobiques et constituent alors une flore pathogène se développant au détriment de la gencive, des dents et de l’os sous-jacent. À ce stade, la consultation est indispensable, sans quoi :
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Gingivectomie
Gingivoplastie
Greffe gingivale libre ou allogène
Enflure ou bosse sur la gencive0
Poches parodontales
Traitement de l’halitose (mauvaise haleine)
Déchaussement et récession gingivale
La parodontite
Gingivite de grossesse
Gingivite
Surfaçage radiculaire et curetage
Saignement des gencives au brossage
Gencives blanches
Greffe gingivale allogène (Alloderme)
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